L’hyperuricémie : prédit-elle la sévérité du syndrome d’apnées obstructives du sommeil - 03/03/20
Résumé |
Objectif |
Comparer le taux sanguin d’acide urique (AU) chez les patients ayant un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS)sévère par rapport à ceux ayant un SAOS non sévère et déterminer si l’élévation de ce taux est un facteur prédictif de sévérité de la maladie.
Méthodes |
Étude prospective, transversale et comparative incluant 83 apnéiques sans traitement affectant le taux d’AU. Ces patients étaient répartis en 2 groupes : groupe 1 ayant un SAOS sévère (n=63) et groupe 2 ayant un SAOS non sévère (n=20). L’hyperuricémie était retenue à partir d’un taux>460μmol/L chez l’homme et 360μmol/L chez la femme.
Résultats |
L’âge moyen était de 57,21±10,27 ans avec une prédominance féminine (73,5 %). Les antécédents étaient dominés par l’HTA (57 %), le diabète (43 %) et le syndrome métabolique (36 %). L’IAH moyen était de 38,2/h [5,3–84,30]. Le taux moyen d’AU était de 322,81±99,61μmol/L [194–834,49]. Une hyperuricémie a été notée dans 19 % des cas. Le taux sanguin moyen d’AU était plus élevé chez les apnéiques sévères par rapport aux non sévères (337,79μmol/L±106,15 vs 275,63μmol/L±54,49 ; p=0,018). Le nombre de patients ayant un taux d’AU élevé était comparable pour les 2 groupes (24 % vs 5 %, p=0,1). Après analyse multivariée, l’hyperuricémie était un facteur prédictif de sévérité du SAOS (p=0,028).
Conclusion |
Une hyperuricémie pourrait constituer un facteur prédictif de sévérité de SAOS suggérant une prise en charge diagnostique et thérapeutique rapide de la maladie.
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Vol 17 - N° 1
P. 43 - mars 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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